L’Armée Française veut proposer « un partenariat de qualité aux pays africains »

Selon radio France Internationale , l’armée française souhaite « proposer un partenariat de qualité » avec les pays africains. Le général Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée de terre, accueille ce vendredi 19 juillet, près de Rennes, 13 de ses homologues africains, dont notamment les chefs d’état-major de l’armée de terre du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, du Tchad et de Djibouti, pays où la France maintient une présence militaire significative.

Ce symposium a pour objectif de réaffirmer l’engagement de l’armée française aux côtés de ses partenaires africains. Cette initiative intervient alors que Paris a entamé un redéploiement de ses forces en Afrique, visant à adapter ses opérations aux nouvelles réalités géopolitiques et sécuritaires du continent.

Une Réaffirmation de l’Engagement Français

La France a une longue histoire de coopération militaire avec plusieurs pays africains, en particulier ceux où elle a des bases militaires permanentes. La présence française en Afrique est souvent perçue comme un élément stabilisateur dans des régions marquées par des conflits et des insurrections. Toutefois, cette présence est également parfois critiquée, perçue par certains comme une forme de néocolonialisme.

Un Partenariat de Qualité

Le général Pierre Schill insiste sur la notion de « partenariat de qualité », signifiant une coopération basée sur le respect mutuel et le bénéfice réciproque. Il s’agit de créer une relation équilibrée où chaque partie apporte et reçoit en fonction de ses capacités et de ses besoins spécifiques.

Les Défis de la Coopération Militaire

La coopération militaire entre la France et les pays africains n’est pas sans défis. Les dynamiques politiques internes des pays partenaires, les questions de souveraineté nationale, et les perceptions locales de l’influence française sont autant de facteurs à considérer. De plus, les menaces sécuritaires, telles que le terrorisme, les conflits interethniques, et la criminalité transnationale, nécessitent des réponses coordonnées et flexibles.

MAGNAWOE Koudjo