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À l’approche des élections américaines du 4 novembre, la tension monte entre les candidats, et il semble que tous les coups soient permis, même les plus mesquins. L’une des cibles régulières de ces attaques est la vice-présidente Kamala Harris, notamment critiquée pour ne pas avoir d’enfants biologiques. Certains la qualifient même de « femme à chats », un terme péjoratif souvent utilisé pour dénigrer les femmes sans enfants.
Cette critique a pris de l’ampleur après que Sarah Huckabee Sanders, gouverneure de l’Arkansas, a affirmé que ses enfants l’aidaient à « rester humble » et que Kamala Harris, ne bénéficiant pas de cette expérience, n’avait rien pour la rendre humble. Ces propos, jugés déplacés par beaucoup, ont suscité une réaction de la vice-présidente lors de son passage dans le podcast Call Her Daddy animé par Alexandra Cooper.
Kamala Harris n’a pas hésité à exprimer son dégoût face à ce qu’elle qualifie de manque de solidarité féminine. Selon elle, ce type de commentaire, venant d’une autre femme, ne fait que perpétuer des stéréotypes et renforcer des divisions inutiles. « Les femmes devraient s’entraider », a-t-elle déclaré, regrettant que l’on critique celles qui n’ont pas suivi les chemins traditionnels. Elle a rappelé que la notion de famille va bien au-delà de la parenté biologique. « Il y a la famille de sang, et il y a la famille de cœur. Et j’ai les deux », a-t-elle affirmé avec conviction.
Cette polémique soulève des questions sur la façon dont les femmes sont encore jugées à travers leur statut familial et sur la manière dont la société valorise ou dévalorise certaines expériences de vie. Pour Harris, ces attaques sont non seulement injustes, mais elles ignorent les réalités complexes de nombreuses femmes qui, qu’elles soient mères ou non, ont des vies riches en amour et en soutien.
Le terme « femme à chats », utilisé comme une insulte pour dénigrer une femme sans enfants, est un reflet des attentes sociétales profondément enracinées. Il traduit l’idée que la maternité est la seule voie valable pour une femme. Or, de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer ces clichés, affirmant que chaque femme devrait pouvoir choisir son propre chemin sans subir de jugement.