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En Côte d’Ivoire, la tension monte sur les campus universitaires suite à l’assassinat tragique de deux personnes, un acte qui a choqué le pays et suscité une réaction immédiate des autorités. Dans une décision marquante, le Conseil national de sécurité, présidé par le Président Alassane Ouattara, a pris la décision de dissoudre toutes les associations d’étudiants, en particulier la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), désormais soupçonnée de semer la terreur dans les établissements d’enseignement supérieur d’Abidjan.
L’assassinat des deux victimes est le point de départ d’une crise plus large sur les campus, où les conflits entre différentes factions d’étudiants sont devenus de plus en plus fréquents. La FESCI, qui a longtemps été perçue comme un acteur puissant et influent au sein du milieu étudiant ivoirien, est accusée d’exercer une intimidation sur ses pairs, exacerbant ainsi le climat de peur et d’insécurité sur les lieux d’étude.
Réaction des autorités
La décision de dissoudre les associations d’étudiants est un signal fort envoyé par les autorités, qui cherchent à restaurer l’ordre et la sécurité dans les campus. Lors de la réunion du Conseil national de sécurité, le Président Ouattara a évoqué la nécessité de créer un environnement propice à l’éducation, dépourvu de violence et d’intimidation. Cette mesure s’inscrit dans un cadre plus large de rétablissement de la sécurité publique face à une montée des actes de violence.
Répercussions sur la vie étudiante
La dissolution des associations soulève des inquiétudes parmi les étudiants et les observateurs de la vie académique en Côte d’Ivoire. Les syndicats étudiants jouent souvent un rôle crucial dans la défense des droits et des intérêts des étudiants. La suspension de leurs activités pourrait limiter la représentation étudiante et l’engagement civique des jeunes. Par ailleurs, cela risque également de créer un vide dans l’expression démocratique sur les campus.