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Une page importante s’écrit dans l’histoire des relations internationales avec l’instauration d’un nouveau partenariat entre la Confédération des États du Sahel (AES) et la Fédération de Russie. Les ministres des Affaires étrangères des deux entités se sont réunis à Moscou dans le cadre d’une séance de travail destinée à formaliser et renforcer une coopération multilatérale ambitieuse.
Cette rencontre marque un tournant majeur dans les relations entre la Russie et les pays du Sahel. En effet, si la Russie entretenait déjà des liens bilatéraux avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger, c’est désormais en tant que Confédération unifiée que ces pays entendent dialoguer avec Moscou. L’objectif : bâtir un partenariat stratégique, sincère et dynamique autour d’intérêts communs.
Une coopération sécuritaire au cœur des priorités
Au centre des discussions, la lutte contre le terrorisme demeure la priorité absolue de l’AES. Dans cette optique, les ministres ont souligné la nécessité d’un appui concret de la Russie à la Force Unifiée de l’AES, notamment à travers la fourniture d’équipements militaires et l’accompagnement technique pour la formation des forces de défense. Une collaboration qui s’inscrit dans une vision partagée de la souveraineté et de la sécurité régionale.
Au-delà de la sécurité : un partenariat multisectoriel
La volonté commune ne s’arrête pas au domaine militaire. Les deux parties ont exprimé leur souhait de renforcer leur coopération dans plusieurs autres secteurs : diplomatie, énergie nucléaire, enseignement supérieur, transports, commerce, télécommunications, technologies de l’information, médias… Une vision globale d’un partenariat fondé sur la complémentarité et la solidarité.
Une vision commune portée par des leaders engagés
Les chefs d’État Vladimir Poutine, Ibrahim Traoré, Assimi Goïta et Abdourahamane Tiani sont salués comme les artisans de ce rapprochement historique. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir l’AES, soulignant la pertinence de cette nouvelle plateforme de coopération.
De son côté, SEM Abdoulaye Diop, porte-parole de la délégation sahélienne, a salué la sincérité de l’engagement russe : « La Russie est un allié sincère qui partage notre vision, et a été le premier à reconnaître et soutenir l’AES dès sa création. »
Des perspectives prometteuses
Afin de pérenniser ce partenariat, les deux parties se sont accordées sur l’institutionnalisation d’un cadre de concertation permanent, qui se tiendra en alternance entre un pays de l’AES et la Russie. Le ministre burkinabè des Affaires étrangères a indiqué que ce nouveau partenariat confère une valeur ajoutée considérable à la dynamique de l’AES, en lui ouvrant des perspectives structurantes et intégrées.
Un avenir commun face aux défis
À l’issue de la rencontre, un communiqué conjoint a été signé, posant les bases d’un partenariat fort, durable et porteur d’espoir pour les peuples du Sahel. Les deux parties ont affiché leur optimisme quant à la fin prochaine du terrorisme dans la région et à l’avènement d’un avenir plus radieux.
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