
Newsletter Subscribe
Enter your email address below and subscribe to our newsletter
Alors que les États-Unis ont lancé ce dimanche des frappes contre des sites nucléaires iraniens en soutien à Israël, l’Iran se retrouve dans une position diplomatique délicate. Malgré l’existence de plusieurs partenaires stratégiques, peu d’entre eux s’engagent concrètement aux côtés de Téhéran.
Bien que la Russie ait consolidé ses liens avec l’Iran via un traité de partenariat stratégique signé en janvier, Moscou refuse toute implication militaire directe. Vladimir Poutine s’était initialement dit prêt à jouer les médiateurs, mais a ensuite tempéré ses propos. Ce dimanche, la Russie a néanmoins fermement condamné les frappes américaines, dénonçant une « violation flagrante du droit international ».
Q
Premier partenaire économique de l’Iran, la Chine a elle aussi exprimé son opposition aux frappes israéliennes et américaines. Pékin plaide pour une résolution politique et diplomatique du conflit. Xi Jinping et Vladimir Poutine ont réaffirmé leur rejet du recours à la force lors d’un échange téléphonique en fin de semaine.
Des soutiens régionaux plus agressifs
Sur le terrain, les alliés régionaux de l’Iran réagissent avec plus de virulence. Les Houthis du Yémen, alliés de la République islamique, qualifient les frappes américaines de « déclaration de guerre » et menacent de s’en prendre aux navires américains en mer Rouge. Le Hamas, pour sa part, parle d’« agression criminelle » contre l’Iran.