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Gabon : Des métiers désormais réservés aux nationaux pour protéger l’économie locale

Dans un contexte économique marqué par la recherche d’opportunités pour sa population, le Gabon vient de franchir un pas important dans la régulation de son marché du travail. Le gouvernement a annoncé la révision de la liste des métiers strictement réservés aux Gabonais, élargissant ces restrictions à de nouveaux secteurs informels en plein essor.

Selon les autorités, cette décision vise à préserver l’accès des nationaux à certaines activités génératrices de revenus et à limiter la concurrence étrangère dans des domaines jugés stratégiques pour l’emploi local.

Des activités ciblées


Le texte interdit désormais aux étrangers l’exercice d’une série de professions telles que :

le commerce de proximité,

la réparation de téléphones,

la coiffure et les soins esthétiques de rue,

l’orpaillage artisanal non autorisé,

l’envoi d’argent par des circuits non agréés,

la maintenance de petits appareils,

l’intermédiation informelle dans l’achat de récoltes,

l’exploitation de petits ateliers ou de machines de jeux sans enregistrement,

certaines formes d’accompagnement et de formalisation de démarches.

Cette mesure concerne particulièrement les secteurs informels émergents, comme le commerce numérique ou l’entrepreneuriat moderne, où l’implantation rapide de travailleurs étrangers est parfois perçue comme une concurrence directe aux initiatives locales.

Une tendance continentale


Le Gabon n’est pas le premier pays africain à prendre une telle décision. En juillet dernier, la Tanzanie avait adopté une loi interdisant aux étrangers l’accès à quinze petites activités commerciales, allant de la coiffure de rue à la réparation de téléphones, au nom de la protection de l’emploi national.

Réactions partagées


Si de nombreux Gabonais saluent une mesure qu’ils jugent « protectrice » et « patriotique », certaines voix s’inquiètent des effets secondaires possibles : réduction de la diversité des services, hausse des prix, ou encore tensions avec certaines communautés étrangères établies de longue date.

Pour le gouvernement, l’enjeu est clair : stimuler l’entrepreneuriat gabonais et renforcer l’économie locale, tout en encadrant l’activité informelle. Une phase de suivi et d’évaluation est prévue dans les prochains mois pour mesurer l’impact réel de cette réforme.

MAGNAWOE koudjo
MAGNAWOE koudjo

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