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Selon une révélation du média américain Politico, la Maison Blanche prépare une réunion trilatérale inédite entre les présidents des États-Unis, de la Russie et de l’Ukraine. La rencontre, qui se tiendrait à Budapest, capitale hongroise, s’annonce comme une étape décisive dans la recherche d’une issue diplomatique au conflit russo-ukrainien.
Un haut responsable de l’administration Trump et une source proche du dossier ont confirmé l’information, précisant que la date et les contours exacts de ce sommet sont encore en discussion. Mais l’annonce seule a suffi à susciter de vives réactions dans les capitales occidentales.
Pourquoi Budapest ?
Le choix de la Hongrie n’est pas anodin. Le Premier ministre Viktor Orbán, connu pour ses positions souverainistes et ses liens étroits avec Moscou, s’est imposé comme un intermédiaire atypique dans le jeu diplomatique européen. En accueillant ce sommet, Budapest se placerait au cœur d’un processus historique, ce que certains observateurs qualifient déjà de « gigantesque coup diplomatique » pour Orbán.
Un pari risqué mais nécessaire
Pour Washington, organiser une telle rencontre relève d’un calcul stratégique : créer une plateforme de dialogue direct entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, sous médiation américaine, afin d’explorer des pistes concrètes de cessez-le-feu.
Cependant, cette initiative comporte aussi des risques. Plusieurs alliés européens de l’Ukraine pourraient y voir un affaiblissement de leur propre rôle diplomatique, tandis que Kiev craint d’être poussé à des concessions territoriales.
Une attente internationale
Depuis plusieurs mois, la communauté internationale multiplie les appels à un règlement pacifique du conflit. Si elle se concrétise, la rencontre de Budapest pourrait marquer un tournant, à condition que chaque partie accepte de faire un pas.
Pour l’heure, ni la Maison Blanche, ni le Kremlin, ni la présidence ukrainienne n’ont confirmé officiellement la tenue de ce sommet. Mais une chose est sûre : les regards du monde entier seront braqués sur Budapest si les trois dirigeants acceptent de s’y asseoir à la même table.