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Une présidentielle à suspense
Le 25 octobre prochain, les Ivoiriens seront appelés aux urnes pour élire leur président. Cinq candidats sont officiellement en lice, parmi lesquels deux femmes. Fait marquant, l’une d’elles n’est autre que Simone Ehivet, figure politique de premier plan et ex-épouse de l’ancien président Laurent Gbagbo.
Le retour en force de Simone Ehivet
Après des années d’ombre et de procédures judiciaires, Simone Ehivet a retrouvé la scène politique en août 2022 avec la création de son parti, le Mouvement des générations capables (MGC). Charismatique, dotée d’une forte base militante, elle a déposé sa candidature à la présidentielle sous le nom de Simone Ehivet Gbagbo, une signature qui continue de susciter débats et polémiques.
Le contentieux autour du nom
Le PPA-CI, parti de Laurent Gbagbo, avait saisi le Conseil constitutionnel afin de demander la suppression du nom « Gbagbo » de son dossier de candidature. L’objectif : éviter toute confusion dans l’esprit des électeurs et préserver l’identité politique exclusive de l’ancien président. Toutefois, le Conseil constitutionnel n’a pas rendu de décision, laissant la situation en l’état.
Un enjeu d’image et de stratégie
Au-delà d’un simple différend nominal, la controverse révèle un duel symbolique entre deux personnalités autrefois liées par le mariage et aujourd’hui adversaires politiques. Le maintien du nom « Gbagbo » pourrait jouer en faveur de Simone Ehivet, en capitalisant sur la notoriété de son ex-époux, figure toujours influente dans le paysage politique ivoirien.