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Moins de vingt-quatre heures après l’intervention d’Emmanuel Macron à la tribune de l’ONU pour la 80 ème session, au cours de laquelle le président français a officiellement reconnu l’existence d’un État de Palestine, Donald Trump a répliqué avec force lors de son discours devant l’Assemblée générale.
Le président américain a dénoncé une « grave erreur » des pays européens qui suivent la ligne de Paris. Selon lui, reconnaître la Palestine reviendrait à « récompenser le Hamas », mouvement qu’il a qualifié de « groupe terroriste destructeur, responsable du chaos au Proche-Orient ».
Dans un ton offensif, Trump a directement visé les dirigeants européens :
« L’Europe a été envahie par les migrants illégaux et vous ne faites rien. Au lieu de défendre vos propres frontières, vous légitimez des organisations qui menacent la paix mondiale », a-t-il martelé, sous les regards partagés des délégations présentes.
Un clivage transatlantique qui s’accentue
La prise de position d’Emmanuel Macron, saluée par plusieurs pays arabes et soutenue par une partie de l’Union européenne, marque une fracture diplomatique nette avec Washington. Alors que Paris plaide pour une « solution à deux États » afin de garantir une paix durable, Donald Trump campe sur une vision de soutien inconditionnel à Israël.
Cette divergence, désormais affichée devant la scène internationale, pourrait accentuer les tensions transatlantiques et compliquer les négociations futures au sein du Conseil de sécurité.
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