Discours musclé de Donald Trump envers la Russie à la 80 ème session des nations unies, réaction de Kremlin

Ce mercredi, le Kremlin a tenu à rassurer sur la situation intérieure de la Russie après les déclarations du président américain, Donald Trump, qui avait comparé la veille le pays à un « tigre de papier ».

« La Russie conserve sa stabilité économique », a affirmé Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, lors d’une interview accordée à la radio RBC. Tout en reconnaissant l’existence de « tensions et de problèmes dans différents secteurs de l’économie », il a insisté sur le fait que le pays restait solide malgré les sanctions occidentales et les pressions internationales.

Une divergence d’analyse sur l’Ukraine

Interrogé sur la guerre en Ukraine, Dmitri Peskov a rejeté l’hypothèse d’une reconquête par Kiev. « L’idée que l’Ukraine pourrait reconquérir quelque chose est, selon nous, une thèse erronée », a-t-il déclaré, contredisant ainsi Donald Trump. Ce dernier avait affirmé mardi que l’Ukraine pourrait « regagner son territoire dans sa forme originelle et peut-être même aller plus loin » face à la Russie.

La Russie maintient son cap

Le porte-parole du Kremlin a également réaffirmé la détermination de Moscou à poursuivre son offensive, déclenchée en février 2022. « Nous poursuivons notre opération militaire spéciale pour assurer nos intérêts et atteindre les objectifs que le président a fixés dès le début », a-t-il martelé. Selon lui, cette guerre est menée « pour le présent et l’avenir de notre pays, pour les nombreuses générations à venir », soulignant qu’il n’existait « pas d’autre alternative » pour la Russie.

Un climat international tendu

Ces déclarations interviennent dans un contexte où les tensions entre Washington et Moscou s’exacerbent. Alors que Donald Trump multiplie les critiques et prédictions sur l’issue du conflit, le Kremlin tente de montrer l’image d’un pays résistant aux pressions extérieures et déterminé à poursuivre sa stratégie, malgré les lourdes conséquences économiques et humaines.

Lire aussi: L’Afrique très loin des priorités de Donald Trump