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Une mauvaise nouvelle pour les États du Sahel

Malgré sa mise en circulation, le passeport commun de l’ Alliance des États du Sahel (AES) n’ouvre toujours pas les portes de l’espace Schengen.

En raison de retards dans sa certification auprès des autorités européennes compétentes, le nouveau document de voyage adopté par le Mali, le Burkina Faso et le Niger ne permet pas encore à leurs citoyens de circuler librement dans l’espace Schengen.

Un symbole d’intégration, mais des obstacles pratiques

Présenté comme un instrument de souveraineté et d’unité au sein de l’AES, le passeport devait marquer une rupture avec les anciens cadres institutionnels. Mais, pour le moment, il reste essentiellement limité aux déplacements intra-africains. « Nos concitoyens attendent un document qui facilite leurs voyages, or il n’a pas encore reçu toutes les homologations internationales », confie une source diplomatique à Ouagadougou.

Paris en toile de fond

Ironie de la situation : selon Jeune Afrique, c’est une société française qui a été chargée de la fabrication de ce passeport pourtant qualifié de « souverainiste ». Une réalité qui souligne les paradoxes entre les discours d’indépendance affichés par les régimes de transition et la persistance de certaines dépendances technologiques et administratives.

Les implications pour les voyageurs

Concrètement, les ressortissants du Mali, du Burkina Faso et du Niger détenteurs du nouveau document ne peuvent toujours pas obtenir de visas Schengen avec ce passeport. Les chancelleries européennes continuent d’exiger les anciens passeports nationaux, reconnus dans leurs systèmes. Cette situation provoque des frustrations au sein des diasporas et complique les déplacements des étudiants, travailleurs migrants et commerçants vers l’Europe.

Vers une reconnaissance progressive ?

Les autorités de l’AES assurent travailler avec leurs partenaires internationaux pour que le passeport soit reconnu à terme par l’ensemble des pays européens. Mais aucun calendrier précis n’a été communiqué. En attendant, ce document symbolique reste plus un outil politique qu’un véritable sésame pour la mobilité internationale.

Lire aussi :Retrait de l’Alliance des États du Sahel

MAGNAWOE koudjo
MAGNAWOE koudjo

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