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Sur sa page Facebook officielle, le prêtre Kanda a publié un poème bouleversant intitulé « La fin, c’est demain », une œuvre empreinte de lucidité et de profondeur spirituelle. À travers des vers simples mais percutants, il invite chacun à méditer sur la fragilité de la vie humaine et la nécessité d’une existence guidée par la vertu et l’humilité.
Dans ce texte à la fois poétique et philosophique, le prêtre-poète nous rappelle que la mort, souvent reléguée à l’arrière-plan de nos préoccupations, demeure pourtant une réalité inévitable :
« Chaque fois que tu te crois fort / Pense à ta mort », écrit-il, en écho à la sagesse biblique du memento mori, cet appel à ne jamais oublier notre condition mortelle.
Kanda évoque tour à tour les maladies, les accidents, les incendies — autant de symboles de la précarité de la vie :
« Une petite maladie peut transformer ta belle vie en tragédie »,
« Une petite étincelle peut être très mortelle. »
Mais au-delà de la peur de la mort, son message est un appel à la transformation intérieure. Dans la dernière strophe, il exhorte à vivre dans la paix et la bonté :
« En attendant cette imminente fin / Revêtons le fin lin / Renonçons à nos manœuvres / Multiplions les bonnes œuvres. »
En quelques lignes, le père Kanda propose une véritable méditation sur la finitude humaine, qui s’inscrit dans la tradition des grands penseurs spirituels. Son poème, à la fois prière et avertissement, touche profondément ceux qui le lisent.
À l’heure où la société moderne tend à fuir la mort et à idolâtrer la puissance et le paraître, la voix de ce prêtre de la République du Congo ( RDC) résonne comme un rappel à l’essentiel : vivre chaque jour dans la conscience de notre fragilité, et faire de cette conscience une source de sagesse, d’amour et de bienveillance.
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