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Le philosophe et intellectuel franco-camerounais Franklin Nyamsi a de nouveau fait entendre sa voix sur la scène panafricaine. Invité aux Universités africaines de la communication (UACO 2025) à Ouagadougou, il a rendu un vibrant hommage aux trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) — le Burkina Faso, le Mali et le Niger — qu’il qualifie de “trois étoiles polaires de la Révolution africaine du 21e siècle”.
“Je fais partie de ces intellectuels, militants et activistes panafricanistes qui ont refusé, depuis très longtemps, que l’image de l’Afrique soit construite par les ennemis de l’Afrique et imposée aux populations africaines”, a déclaré Nyamsi dans un ton à la fois passionné et combatif.
L’universitaire, connu pour son verbe tranchant et son engagement panafricaniste, a salué le courage politique et la détermination des peuples du Sahel à reprendre en main leur destin.
Selon lui, la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) incarne aujourd’hui le triple idéal de souveraineté, de liberté de choix stratégique et de défense des intérêts vitaux de l’Afrique moderne.
“Dans ce pays, comme dans ceux de l’AES, souffle un vent nouveau. C’est la renaissance d’une Afrique décomplexée, digne et résolue à rompre avec la domination impérialiste”, a-t-il ajouté.
Franklin Nyamsi a également exprimé sa reconnaissance envers les autorités burkinabè, qui l’ont convié à participer à cette grande rencontre intellectuelle continentale.
“J’éprouve joie, fierté et reconnaissance pour l’honneur que m’ont fait les plus hautes autorités de ce pays”, a-t-il confié, ému, devant un public conquis.
Les propos du penseur panafricaniste résonnent dans un contexte où le Burkina Faso, le Mali et le Niger, réunis sous la bannière de l’AES, défendent leur autonomie politique et militaire face aux pressions extérieures.
Pour Nyamsi, cette alliance “porte la promesse d’un nouvel horizon africain”, fondé sur la responsabilité, la coopération Sud-Sud et la renaissance spirituelle des peuples du continent.
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