Newsletter Subscribe
Enter your email address below and subscribe to our newsletter

L’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a été incarcéré ce mardi matin à la prison de la Santé, dans le XIVe arrondissement de Paris. Il a été condamné à cinq ans de prison, dont deux fermes, pour association de malfaiteurs dans le cadre du dossier du financement libyen présumé de sa campagne présidentielle de 2007. Malgré son appel, le tribunal a ordonné l’exécution provisoire de la peine, en raison de la « gravité exceptionnelle des faits ».
Dès son arrivée, un dispositif de sécurité inédit a été déployé. Deux policiers du Service de la protection (SDLP), chargés habituellement de la sécurité de l’ancien chef de l’État, assurent désormais sa surveillance 24 heures sur 24. Ces agents, armés et spécialement formés, logent dans une cellule voisine et accompagnent M. Sarkozy dans tous ses déplacements au sein du centre pénitentiaire.
Selon une source policière, le binôme est relevé toutes les 12 heures, afin de garantir une vigilance constante. Le dispositif, tenu secret jusqu’à la dernière minute, a été déclenché dès l’entrée de Nicolas Sarkozy dans le quartier d’isolement réservé aux personnalités sensibles.
Des menaces identifiées contre l’ancien président
Invité de CNews ce mercredi matin, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a confirmé la mesure :
« Il y a des menaces qui pèsent sur Nicolas Sarkozy en prison. Il bénéficie déjà d’un dispositif de protection en raison de son statut et des risques connus. Ce dispositif a été logiquement maintenu en détention. »
Cette surveillance rapprochée vise à prévenir tout incident ou tentative d’agression, dans un contexte où la détention d’un ancien président de la République constitue un cas sans précédent dans l’histoire contemporaine française.