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RDC : le pouvoir de Félix Tshisekedi suspend douze partis d’opposition proches de Joseph Kabila

La tension politique monte encore d’un cran en République démocratique du Congo. Le gouvernement du président Félix Tshisekedi a annoncé, ce lundi, la suspension des activités de douze partis d’opposition accusés d’avoir rejoint l’ancien président Joseph Kabila dans une nouvelle plateforme politique baptisée « Sauvons la RDC », lancée mi-octobre à Nairobi, au Kenya.

Selon un communiqué lu par le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et de la Sécurité, le ministère a saisi le Conseil d’État pour obtenir la dissolution officielle de ces formations, jugées coupables de « menaces graves à la stabilité et à l’ordre public ».

« Les partis concernés se sont volontairement associés à une organisation hostile à la République et placée sous influence d’un individu condamné pour haute trahison », a déclaré le ministre, en référence à Joseph Kabila, visé par une condamnation à mort par contumace pour son rôle présumé dans le parrainage de la rébellion AFC/M23.

Une « messe noire » politique selon Kinshasa

La création de la plateforme « Sauvons la RDC » avait réuni à Nairobi plusieurs figures de l’opposition congolaise ainsi que d’anciens proches du régime Kabila. Kinshasa avait aussitôt réagi avec fermeté, qualifiant la rencontre de « messe noire contre la souveraineté nationale ».

Le gouvernement estime que cette initiative vise à déstabiliser les institutions et à favoriser les groupes rebelles actifs dans l’Est du pays, où les combats contre le M23 se poursuivent.

L’opposition dénonce une dérive autoritaire

Du côté des partis suspendus, la riposte ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué conjoint, ils dénoncent une « dérive dictatoriale et liberticide » du pouvoir Tshisekedi.

« En voulant dissoudre l’opposition, le régime prouve qu’il redoute le réveil du peuple congolais. Nous ne faisons qu’exercer notre droit constitutionnel d’association », affirme un porte-parole du collectif.

Plusieurs organisations de la société civile et défenseurs des droits humains s’inquiètent d’un resserrement de l’espace démocratique à quelques mois des élections locales prévues pour 2026.

MAGNAWOE koudjo
MAGNAWOE koudjo

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