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Lors d’une interview tendue sur France 24, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a défendu avec fermeté le partenariat entre la République centrafricaine et la Russie, rappelant le rôle décisif de Moscou et du Rwanda dans la stabilisation du pays.
Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra n’a pas mâché ses mots face aux questions insistantes d’un journaliste de France 24. Interrogé sur la présence russe en Centrafrique, le chef de l’État a tenu à remettre les pendules à l’heure, rappelant le contexte dans lequel son pays a sollicité l’aide internationale.
« À un moment où nous étions en très grande difficulté, la Russie est venue à notre secours », a déclaré Touadéra, visiblement agacé par le ton critique de son interlocuteur. Il a souligné qu’en 2017, lorsque les Forces armées centrafricaines (FACA) manquaient cruellement de matériel, seul Moscou avait accepté de livrer des armes, et ce « gratuitement ».
Revenant sur la crise de 2020-2021, marquée par une offensive majeure des rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), le président a rappelé que Bangui avait alors lancé un appel à la communauté internationale. « Nous avons sollicité tout le monde, mais seuls le Rwanda et la Fédération de Russie ont répondu favorablement », a-t-il martelé.
Cette sortie, devenue virale sur les réseaux sociaux, illustre la fermeté du président centrafricain face à ce qu’il perçoit comme une attitude condescendante de certains médias occidentaux. Pour l’universitaire mathématicien, la coopération avec Moscou relève avant tout d’un choix de souveraineté : « Nous travaillons avec ceux qui veulent vraiment aider la Centrafrique à retrouver la paix et la stabilité. »
Entre reconnaissance stratégique et affirmation politique, le message du président centrafricain sonne comme un rappel clair : la RCA n’entend plus se laisser dicter ses alliances.