CEPD 2026 : le ministère de l’Éducation nationale annonce une réforme

Le ministère de l’Éducation nationale du Togo a rendu publique, le 21 novembre 2025, une note de service détaillant d’importants changements dans le mode d’évaluation du Certificat de fin d’études du premier degré (CEPD). Ces nouvelles dispositions, issues de l’arrêté n°336/2025/MEN, entreront en vigueur dès la session de juin 2026. Objectif : moderniser les épreuves afin de mieux refléter les compétences réellement maîtrisées par les élèves en fin de cycle primaire.

Le ministère affirme vouloir « rendre les évaluations plus objectives » et renforcer l’alignement entre ce qui est enseigné en classe et ce qui est évalué à l’examen. Pour ce faire, plusieurs ajustements majeurs ont été introduits dans les épreuves fondamentales, notamment en français et en mathématiques.

Rédaction : une grille d’évaluation entièrement repensée

Première innovation : l’épreuve de rédaction fera désormais l’objet d’une notation sur 10 points, répartis selon cinq critères clairement définis :

Compétences linguistiques

Idées et contenu

Organisation

Présentation

Originalité

Une démarche qui vise à valoriser de manière équilibrée la maîtrise de la langue, la structuration de la pensée et la créativité des apprenants.

Calcul mental : une notation simplifiée

Le calcul mental, épreuve redoutée mais essentielle, sera réorganisé autour de 10 questions, chacune valant 1 point. Cette simplification permet une évaluation plus directe et homogène des compétences numériques de base.

Problème : un poids plus important dans la moyenne

Considéré comme l’un des meilleurs indicateurs de la capacité de raisonnement des élèves, le problème bénéficiera désormais d’une notation sur 20 points, renforçant son importance au sein de l’examen. Cette évolution traduit la volonté du ministère d’encourager la résolution de situations mathématiques complexes.

Dictée : une nouvelle approche centrée sur la précision

La dictée adopte un système de notation inédit :

0,25 point par mot correctement écrit,

pour un total maximal de 40 mots.

Particularité notable : un seul passage de dictée sera effectué, afin de garantir l’égalité de traitement entre tous les candidats.

Une mise en œuvre rigoureuse attendue

Le ministère invite l’ensemble des directeurs régionaux et des chefs d’inspection à veiller à la stricte application de ces nouvelles mesures. Celles-ci s’inscrivent dans une démarche globale d’amélioration continue du système éducatif, visant à mieux préparer les apprenants aux exigences académiques futures.