Santé : la science révèle le secret de ceux qui vivent longtemps

Pourquoi certaines personnes dépassent-elles allègrement les 90, voire les 100 ans, alors que d’autres voient leur santé décliner bien plus tôt ? Depuis plusieurs années, les chercheurs s’accordent sur une idée simple : la longévité n’est pas seulement une affaire de génétique. Elle résulte d’un mélange subtil entre état physique, mode de vie… et état d’esprit.

Sur le plan physiologique, les études sont unanimes. Un système cardiovasculaire en bon état constitue l’un des piliers majeurs de la longévité. Un cœur qui fonctionne correctement, des artères souples et bien irriguées, une tension maîtrisée : ces facteurs réduisent considérablement les risques de maladies chroniques.

Les experts rappellent que l’alimentation, l’activité physique régulière, l’absence de tabac et une bonne gestion du poids contribuent à préserver cet équilibre, essentiel pour franchir le cap du « grand âge ».

L’ingrédient inattendu : l’optimisme

Mais un élément plus surprenant attire aujourd’hui l’attention des scientifiques : l’optimisme. Selon une étude de l’Université de Boston publiée dans la revue PNAS, les personnes les plus optimistes ont 11 à 15 % de chances supplémentaires d’atteindre un âge avancé. Un chiffre significatif, qui reste valable même lorsque l’on tient compte de facteurs sociaux, économiques ou éducatifs.

Loin d’être un simple trait de personnalité, l’optimisme agirait comme une véritable protection psychologique. Il réduirait l’impact du stress chronique, favoriserait de meilleures habitudes de vie et pourrait même influencer certaines fonctions biologiques, notamment l’inflammation ou la santé cellulaire.

Penser positif pour vivre mieux

L’optimisme ne guérit pas, mais il aide à mieux affronter les défis de l’existence. Les centenaires interrogés dans de nombreuses études évoquent souvent une philosophie de vie particulière : un sentiment de mission, la capacité à relativiser les difficultés, et une vision résolument tournée vers l’avenir.

Pour les scientifiques, cette attitude pourrait peser autant que certains gènes dans la balance de la longévité. Elle permettrait d’éviter l’usure mentale liée au stress, d’encourager une meilleure hygiène de vie et de renforcer la motivation à rester actif, même à un âge avancé.

Un secret à portée de tous

Si vivre longtemps dépend en partie de la biologie et de la chance, la recherche ouvre une piste encourageante : une part de notre longévité serait liée à des comportements et des états d’esprit sur lesquels nous avons une influence.

Entretenir des relations sociales, cultiver la gratitude, se fixer des objectifs personnels, bouger régulièrement, apprendre à gérer ses émotions : autant d’habitudes simples qui pourraient bien prolonger nos années de vie… et surtout améliorer leur qualité.