France :Conférence des ambassadeurs. Ce qu’il faut retenir du discours d’Emmanuel Macron sur le dossier africain

À Paris dans la capitale française s’est ouverte ce 28 août 2023 la traditionnelle conférence des ambassadeurs 29ème édition. Au cours de cette conférence qui a pour objectif de faire le bilan du rayonnement de la diplomatie française dans le monde, la situation politique au Niger figurait en bonne place.

La 29 ème édition de la conférence des ambassadeurs français dans le monde s’est ouverte à Paris ce 28 août . La situation dans le Sahel en Afrique n’a pas échappé au débat.La France , qui a des relations privilégiées avec le Niger, a exprimé sa préoccupation et sa condamnation ferme de ce coup d’état militaire.C’est connu de tous,le Niger est un partenaire stratégique pour la France en Afrique de l’Ouest, notamment dans la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue.

Dans son intervention, Emmanuel Macron a rejeté en bloc les accusations faites à la France sur sa politique en Afrique francophone, pas de « paternalisme ni de faiblesse » dans la politique de la France en Afrique a dit Emmanuel Macron. Notre politique en Afrique est efficace et a des résultats sur le terrain. Sans notre intervention au Mali et au Burkina Faso, ces États « n’existeraient » pas aujourd’hui.

Sur le coup d’État militaire au Niger, le président français a disqualifié les militaires au pouvoir .Ils sont illégitimes et sont responsables des maux des Nigériens aujourd’hui,
« Le problème des Nigériens aujourd’hui sont des putschistes qui les mettent en danger parce qu’ils abandonnent la lutte contre le terrorisme, parce qu’ils abandonnent une politique qui était bonne économiquement pour eux et qu’ils sont en train de perdre tous les financements internationaux qui étaient en train de leur permettre de sortir de la pauvreté », a-t-il insisté.

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La conférence des ambassadeurs a également été l’occasion pour la France de rappeler son engagement pour la démocratie et la stabilité en Afrique, en particulier dans les pays ouest-africains en proie ces derniers temps à « l’épidémie de putschs » .

MAGNAWOE Koudjo