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Le Burkina Faso veut renouer avec ses ancêtres. En conseil des ministres de la semaine, le gouvernement a retenu la date du 15 mai de chaque année pour commémorer les pratiques coutumières et traditionnelles du territoire.
Le ministre Emile Zerbo a souligné que la célébration de ces pratiques favorisera le dialogue interreligieux et renforcera la cohésion sociale dans le pays. Il a également souligné l’importance de préserver ces traditions pour les générations futures, afin de maintenir la richesse et la diversité culturelle du Burkina Faso.
« Désormais, toutes les journées de 15 mai seront consacrées à la commémoration de nos coutumes et traditions », a indiqué le compte rendu du conseil des ministres de ce mercredi
Cette initiative a été accueillie favorablement par de nombreuses associations et organisations culturelles qui sont engagées dans la promotion et la préservation des pratiques coutumières et traditionnelles du pays. Elles considèrent cette décision comme une reconnaissance officielle de leur travail et une incitation à poursuivre leurs efforts.
La célébration du 15 mai mettra en avant différentes manifestations culturelles telles que des danses traditionnelles, des compétitions musicales et de chant, des expositions d’artisanat, des démonstrations culinaires, ainsi que des conférences et des débats sur l’importance de ces pratiques dans la société burkinabè.
Afin d’assurer le succès de cette célébration, le gouvernement encourage la participation de tous les acteurs de la société, qu’il s’agisse d’artistes, de chefs traditionnels, d’associations culturelles, d’universités ou de la population en général. Des comités locaux seront mis en place pour organiser des événements spécifiques dans diverses régions du pays.
Le gouvernement prévoit également la création d’un fonds spécial destiné à soutenir les initiatives culturelles liées aux pratiques coutumières et traditionnelles. Ce fonds permettra de financer des projets tels que la formation d’artisans, la restauration de sites historiques, la production de supports de promotion culturelle, etc.
Cette nouvelle initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement burkinabè de promouvoir et de valoriser la culture locale, tout en préservant son identité traditionnelle. Elle contribuera certainement à renforcer le sentiment d’appartenance des Burkinabè à leur patrimoine culturel et à favoriser le développement économique du secteur culturel.
MAGNAWOE koudjo