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Quelques heures après l’annonce historique de la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par la France, Emmanuel Macron a tenu à clarifier la position de son pays. Dans un entretien exclusif accordé à la chaîne américaine CBS, diffusé le 21 septembre, le président français a affirmé que l’ouverture d’une ambassade française en Palestine ne pourrait intervenir qu’à une condition : la libération des otages retenus par le Hamas.
La décision française de reconnaître l’État palestinien a été saluée par une grande partie de la communauté internationale comme un geste fort en faveur d’une paix durable au Proche-Orient. Toutefois, Emmanuel Macron a voulu nuancer cette avancée diplomatique.
« La reconnaissance est claire et assumée. Mais l’ouverture d’une ambassade en Palestine ne pourra avoir lieu qu’après la libération des otages », a-t-il déclaré.
Ces propos visent à maintenir une ligne de fermeté vis-à-vis du Hamas, alors que plusieurs ressortissants étrangers – dont des Franco-Israéliens – sont toujours détenus à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre 2023.
Un équilibre délicat
La position française illustre la difficulté d’équilibrer solidarité avec le peuple palestinien et fermeté face aux groupes armés. En reconnaissant la Palestine, Paris s’aligne sur une dynamique déjà engagée par plusieurs pays européens, tout en réaffirmant son attachement à la sécurité d’Israël et à la libération des otages.
Réactions contrastées
La déclaration de Macron a suscité des réactions diverses.
Côté israélien, certains saluent cette exigence, estimant qu’il s’agit d’un signal de responsabilité.
Côté palestinien, si la reconnaissance est perçue comme une victoire diplomatique, la condition posée pour l’ouverture d’une ambassade est vue comme un frein à une normalisation rapide.