Les frappes de l’Israël sur l’Iran font réagir Nathalie Yamb

Sur sa page Facebook officielle, la militante panafricaniste Nathalie Yamb a réagi aux développements géopolitiques actuels, notamment ceux concernant l’Iran, pour inviter les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) à renforcer leur souveraineté militaire. Dans une publication concise mais percutante, elle affirme que « l’heure où la force a remplacé le droit » impose aux États africains en rupture avec l’ordre occidental de se doter rapidement de moyens de dissuasion puissants.

En observant les tensions internationales autour de l’Iran et son rôle de puissance régionale affirmée malgré l’isolement diplomatique et les sanctions, Nathalie Yamb tire une leçon claire : seule la force rend la parole d’un État crédible sur la scène internationale. Pour elle, l’Iran montre qu’un pays qui mise sur l’autosuffisance militaire, notamment par le développement de drones et d’un programme nucléaire, peut résister aux pressions extérieures et défendre ses intérêts stratégiques.

L’AES face aux défis de la souveraineté

La suggestion de Nathalie Yamb s’adresse directement aux membres de l’AES — le Burkina Faso, le Mali et le Niger — qui ont récemment rompu avec la CEDEAO et intensifié leur coopération militaire. Selon elle, ces pays doivent s’engager dès maintenant dans la fabrication de drones, considérés comme une technologie accessible à moyen terme, tout en posant les bases d’un programme nucléaire sur le long terme. Il ne s’agit pas seulement de sécurité, mais aussi de souveraineté politique et économique.

Force contre droit : un basculement du paradigme international

La phrase clé de son message, « à l’heure où la force a remplacé le droit », révèle une vision réaliste — voire réaliste dure — des relations internationales contemporaines. Face à un ordre mondial qu’elle juge hypocrite et dominé par les puissances occidentales, Nathalie Yamb propose une rupture avec l’idéalisme juridique au profit d’une posture de puissance.