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C’est un véritable séisme politique qui secoue Madagascar. Selon un décret publié ce vendredi 24 octobre et signé par le Premier ministre Herintsalama Rajaonarivelo, l’ancien chef de l’État Andry Rajoelina a officiellement perdu la nationalité malgache.
Le texte, rendu public au Journal officiel, invoque l’article 42 du Code de la nationalité malgache, lequel stipule que tout citoyen ayant acquis volontairement une nationalité étrangère peut être déchu de la nationalité malgache. Le gouvernement fonde ainsi sa décision sur la naturalisation française obtenue par M. Rajoelina en 2014, révélée par plusieurs médias à l’époque mais jamais confirmée par l’intéressé.
Jusqu’à présent, aucune réaction officielle n’a été enregistrée du côté de l’ancien président ni de ses proches collaborateurs. Ses partisans dénoncent déjà « une vengeance politique » orchestrée par le pouvoir en place, tandis que le gouvernement assure agir « dans le strict respect de la loi ».
Une affaire aux répercussions multiples
Au-delà du symbole, cette décision pourrait ouvrir un débat plus large sur la double nationalité des dirigeants africains et les implications juridiques qui en découlent.
Pour plusieurs analystes, la perte de nationalité d’un ancien chef d’État en exercice marque « une première historique » dans la vie politique de la Grande Île.
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