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Le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, a fermement dénoncé, ce jeudi, ce qu’il considère comme une campagne médiatique internationale orchestrée pour saper l’enracinement de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Lors de l’ouverture des États généraux du notariat du Mali, retransmise sur sa chaîne YouTube, Choguel Kokalla Maïga a exprimé ses préoccupations concernant une série de diffamations médiatiques dirigées contre l’AES. Il a souligné que cette campagne vise à semer le doute et la confusion dans l’esprit des Africains sur les intentions et les actions de cette nouvelle confédération.
Le Premier ministre a expliqué qu’il arrive à cette conclusion après avoir régulièrement écouté les radios internationales, où il entend des commentaires qu’il juge fallacieux sur la Confédération des États du Sahel. Cette confédération, fondée début juillet par le Burkina Faso, le Mali et le Niger, suscite des critiques qu’il estime infondées et malveillantes.
Choguel Kokalla Maïga a défendu la décision des dirigeants de l’AES, affirmant qu’ils ont agi dans l’intérêt de leurs peuples. Il a rappelé que les grands hommes d’État prennent des décisions cruciales sans toujours chercher un consensus total, mais en s’appuyant sur leur sens de l’histoire et leur détermination à améliorer le sort de leurs nations.
Le Premier ministre a insisté sur le devoir des gouvernants d’expliquer ces choix stratégiques à leurs populations et de les convaincre de leur bien-fondé. Il a exprimé sa conviction que l’histoire leur donnera raison, mais a également reconnu que, si ce n’est pas le cas, les peuples tireront leurs propres conclusions.
« Les dirigeants de l’AES ont fait un choix au nom de leurs peuples. Notre rôle c’est de l’expliquer à nos peuples, les convaincre de la justesse de notre choix et espérer que l’histoire nous donne raison. Et je suis sûr qu’on aura raison. Si l’histoire nous montre le contraire, les peuples tireront les conclusions », a conclu Choguel Kokalla Maïga.
Cette déclaration met en lumière les défis auxquels l’AES fait face sur la scène internationale, tout en soulignant la détermination des dirigeants à poursuivre leur vision pour le Sahel.
MAGNAWOE koudjo