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Dans sa première interview depuis son élection, publiée ce jeudi 18 septembre dans l’ouvrage « Le pape Léon XIV : citoyen du monde, missionnaire du XXIe siècle », le nouveau souverain pontife a tenu à clarifier sa position sur des sujets sensibles au sein de l’Église catholique.
Il a affirmé qu’il était « hautement improbable, certainement dans un avenir proche » que la doctrine traditionnelle sur le mariage homosexuel et l’ordination des femmes au diaconat évolue.
« Les gens veulent que la doctrine de l’Église change, veulent que les attitudes changent. Nous devons changer les attitudes avant même de penser à changer ce que l’Église dit sur une question donnée », a expliqué le pape, soulignant ainsi la priorité donnée à l’accompagnement pastoral plutôt qu’aux réformes doctrinales.
La place des femmes dans l’Église
Pas d’ordination diaconale
Alors que son prédécesseur avait encouragé la réflexion autour du diaconat féminin, Léon XIV a assuré n’avoir « aucune intention de modifier l’enseignement de l’Église » à ce sujet.
Cependant, il a indiqué vouloir poursuivre ses efforts pour renforcer la présence féminine dans les structures de décision de l’institution.
Une reconnaissance de leur rôle
Le pape a insisté sur la nécessité d’élargir la participation des femmes à des postes de gouvernance « à différents niveaux de la vie de l’Église », marquant ainsi une volonté de valoriser leur contribution sans franchir le pas d’une réforme sacramentelle.
Les fidèles LGBT+ et l’Église
Accueillir sans changer la doctrine
La question de l’accueil des fidèles LGBT+, qualifiée de « hautement polarisante », a également été abordée.
Fidèle à la ligne de son prédécesseur, Léon XIV a réaffirmé le principe de l’accueil de « tous, tous, tous ». Toutefois, il a rejeté tout changement doctrinal, notamment en ce qui concerne la reconnaissance du mariage homosexuel.
Une tension entre ouverture et tradition
En adoptant cette posture, le nouveau pape confirme une continuité doctrinale ferme tout en invitant à un changement d’attitude pastorale. Une position qui risque d’alimenter à la fois l’espérance de certains et la déception d’autres au sein de l’Église et au-delà.