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Le verdict est tombé dans l’affaire qui opposait l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, à l’État congolais. L’homme politique a été condamné à trois ans de travaux forcés pour détournement de deniers publics.
À l’issue de ce procès qualifié par plusieurs observateurs de « hautement politique », Constant Mutamba n’a pas tardé à réagir. Surnommé « l’homme qui défie les Kuluna », il a affirmé que cette condamnation n’était qu’une confirmation de la pertinence de son combat.
« Ce qui m’est arrivé prouve que j’étais sur le bon chemin », a-t-il déclaré, estimant que cette décision judiciaire découle de son engagement dans la vie publique et des actions qu’il mène depuis son entrée en politique.
Pour ses partisans, ce jugement ne vise qu’à affaiblir un adversaire politique qui s’est souvent illustré par ses prises de position critiques. Du côté des autorités, la condamnation est présentée comme un signal fort de la lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo.
Cette affaire relance le débat sur l’indépendance de la justice congolaise et sur les tensions persistantes entre pouvoir et opposition.