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Sénégal : la lutte, une activité juteuse avec des cachets atteignant jusqu’à 200 millions de FCFA

La lutte traditionnelle au Sénégal, communément appelée « lutte avec frappe », est bien plus qu’un simple sport. Elle incarne une véritable institution culturelle, ancrée dans l’histoire du pays, et au fil du temps, elle est devenue l’une des activités sportives les plus lucratives.

Aujourd’hui, les plus grands lutteurs du Sénégal peuvent toucher des cachets variant entre 100 et 200 millions de francs CFA par combat, un chiffre qui reflète l’importance et la popularité de ce sport dans le pays. Ces montants astronomiques placent les lutteurs sénégalais au rang de véritables stars nationales, avec des fans dévoués et une couverture médiatique exceptionnelle. Les sponsors et promoteurs, séduits par l’ampleur de la popularité de la lutte, n’hésitent pas à injecter d’énormes sommes d’argent pour organiser des combats phares, souvent retransmis à la télévision et suivis par des milliers de spectateurs.

Une carrière en or pour les champions

Les lutteurs qui atteignent le sommet de leur carrière, à l’image de Bombardier, Balla Gaye 2, Eumeu Sène ou encore Modou Lô, deviennent des figures incontournables du paysage médiatique et social sénégalais. Leurs combats sont attendus avec impatience et souvent précédés d’une période d’entraînement intense, scrutée de près par les fans et les médias. Ils signent des contrats publicitaires, deviennent ambassadeurs de marques et voient leur popularité s’étendre au-delà des frontières du Sénégal.

Un engouement qui ne faiblit pas

Le succès de la lutte au Sénégal repose également sur l’engouement populaire. Ce sport attire toutes les couches de la société, des jeunes aux anciens, des ruraux aux urbains. La lutte est souvent accompagnée de chants, danses et rituels traditionnels, renforçant son ancrage dans la culture locale. Les arènes, notamment celle de l’Arène nationale de Dakar, sont toujours pleines à craquer les jours de combat.

Des enjeux financiers colossaux

Au-delà des cachets des lutteurs, l’organisation d’un combat génère d’importants revenus pour les promoteurs, les chaînes de télévision, ainsi que les entreprises partenaires. Les billets pour assister à un combat sont souvent vendus à des prix élevés, et les droits de retransmission télévisée sont également une source considérable de revenus. Cette manne financière fait de la lutte une activité très prisée dans le milieu des affaires.

Une activité juteuse, mais exigeante

Cependant, malgré ces opportunités financières, la lutte reste un sport exigeant. Les lutteurs doivent faire preuve d’une discipline de fer, tant au niveau physique que mental. Les carrières peuvent aussi être courtes, et les blessures sont fréquentes. Néanmoins, pour ceux qui parviennent à se hisser au sommet, les récompenses financières sont substantielles.

MAGNAWOE koudjo
MAGNAWOE koudjo

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