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La récente décision de la présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan a suscité une vive polémique dans le pays. En effet, elle a nommé sa fille, Wanu Hafidh Ameir, au poste de vice-ministre de l’Éducation, tandis que son gendre, Mohamed Mchengerwa, a été nommé ministre de la Santé. Par ailleurs, Ridhiwani Kikwete, fils de l’ancien président Jakaya Kikwete, est désormais chargé des services publics et de la bonne gouvernance.
Ces nominations, perçues par beaucoup comme un cas évident de népotisme, ont déclenché une vague d’indignation auprès de l’opinion publique et de certains acteurs politiques. Le fait que des proches directs de la présidente et de l’ex-chef d’État occupent des postes clés dans l’appareil gouvernemental soulève des questions sur la transparence et l’impartialité dans la gestion des affaires publiques.
Plusieurs observateurs craignent que ces nominations sapent la confiance dans les institutions tanzaniennes et minent les efforts du gouvernement pour promouvoir une gouvernance éthique et responsable. Les critiques appellent à une reconsidération de ces choix pour éviter de compromettre la stabilité politique et la crédibilité de l’administration actuelle.
De son côté, le gouvernement défend ces décisions en soulignant les qualifications et compétences des personnes nommées, insistant sur le fait que leur proximité familiale ne doit pas être un obstacle à leur engagement au service du pays.
Cette controverse met en lumière les défis persistants liés au favoritisme dans la politique tanzanienne, alors que le pays cherche à renforcer ses institutions démocratiques et à améliorer la gestion de ses ressources humaines dans le secteur public.