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Trump tend la main aux Afrikaners : un programme d’asile qui divise

Quelques semaines seulement après avoir gelé l’accueil de réfugiés aux États-Unis, Donald Trump signait un décret inattendu. Cette nouvelle mesure vise exclusivement les Afrikaners, une minorité blanche d’Afrique du Sud issue des colons néerlandais. Le président justifie cette décision en dénonçant les « discriminations raciales » dont seraient victimes ces Sud-Africains dans leur pays d’origine.

Ce choix politique a aussitôt déclenché une tempête médiatique. Tandis que certains saluent un geste « humanitaire », d’autres dénoncent un favoritisme racial sous couvert de protection.

L’annonce a notamment été accueillie avec enthousiasme par Katia Beeden, coach en développement personnel vivant au Cap. Figure montante sur les réseaux sociaux, elle arbore fièrement la casquette rouge emblématique de la campagne de Trump et défend activement le décret. Porte-parole du site « Amerikaners », elle aide les Afrikaners à entamer une démarche d’asile vers les États-Unis.

« Ici, la violence est omniprésente. L’Afrique du Sud connaît l’un des taux d’homicides les plus élevés au monde. En tant que femme, je ne peux pas me promener seule sans risquer d’être agressée », témoigne-t-elle. À travers son discours, elle exprime un profond sentiment d’insécurité et d’abandon vécu par une partie de sa communauté.

Mais au-delà de ces récits, les statistiques révèlent une autre réalité : ce sont surtout les populations pauvres, en grande majorité noires, qui sont les plus exposées à la criminalité. Toutefois, certains Afrikaners affirment être la cible de violences à motivation raciale. « Ce n’est pas de la simple délinquance, c’est une forme de persécution », affirme un militant resté anonyme.

La décision de Trump soulève donc une question sensible : à quel moment une communauté peut-elle être reconnue comme persécutée, surtout lorsqu’elle a longtemps été en position de domination ? Ce débat s’inscrit dans un contexte sud-africain toujours marqué par les séquelles de l’apartheid et par une redistribution sociale inachevée.

Jusqu’à présent, peu d’Afrikaners ont bénéficié de ce programme. Mais son existence suffit à rallumer les discussions autour du droit d’asile, des critères de vulnérabilité… et de l’usage politique de la compassion.

Lire aussi :Attaque contre Trump : Moscou n’est pas surpris

MAGNAWOE koudjo
MAGNAWOE koudjo

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