
Newsletter Subscribe
Enter your email address below and subscribe to our newsletter
Kamala Harris peut-elle encore marquer l’Histoire ? Il semblerait que oui selon ce scénario, même s’il reste peu probable. Le 6 novembre dernier, la vice-présidente aurait pu être la première femme et la seconde personne de couleur à diriger les Etats-Unis. Pourtant, l’ancienne sénatrice a perdu le scrutin en ne remportant que 226 grands électeurs contre 312 pour Donald Trump.
Il n’empêche, Kamala Harris reste la vice-présidente du pays. Un poste qui lui permettrait d’en prendre la tête si Joe Biden n’était plus apte à gouverner pour des problèmes de santé ou d’autres circonstances. Ce fut d’ailleurs la première des deux raisons qui avait poussé la femme politique a prendre les rênes de la Maison-Blanche en 2021 pendant 1h25 lorsque le chef de l’Etat, 79 ans à l’époque, devait subir une «coloscopie de routine».
Une autre circonstance qui peut amener un vice-président à prendre le relais n’est autre que le décès du chef de l’Etat en poste. Un cas de figure survenu à huit reprises aux Etats-Unis. Alors que quatre d’entre eux ont perdu la vie de causes naturelles, quatre autres ont été assassinés, dont John Fitzgerald Kennedy en 1963. C’est son vice-président Lyndon B. Johnson qui acheva son mandat dès 1963.
Alors Donald Trump prêtera serment à Washington le 20 janvier 2025, Jamal Simmons, ancien directeur de la communication de Kamala Harris, a appelé Joe Biden à démissionner au profit de sa vice-présidente. «Il pourrait démissionner dans les trente jours qui viennent, faire de Kamala Harris la présidente des États-Unis. Cela épargnerait à Harris le fait de devoir gérer la transition du 6 janvier, après sa propre défaite», a-t-il déclaré sur le plateau de CNN ce 10 novembre.