ONU : un geste de solidarité inédit entre la Colombie et le Brésil pour la Palestine

Un moment d’une rare intensité symbolique a marqué la tribune des Nations Unies. Ce jeudi, le président de la Colombie a livré un discours enflammé, qualifiant le conflit à Gaza de « guerre d’extermination » et appelant la communauté internationale à agir face à ce qu’il a présenté comme une tragédie humanitaire sans précédent.

Au-delà des mots, le dirigeant colombien a proposé une mesure concrète et surprenante : la création d’une force internationale – excluant volontairement les pays arabes pour éviter toute accusation de partialité – afin de « libérer la Palestine ». Il s’est engagé à mettre à disposition 20 000 soldats colombiens, une annonce qui a immédiatement suscité de vives réactions dans l’assemblée.

Le geste du président brésilien

La réponse du président du Brésil a été tout aussi frappante, mais sur le registre symbolique. En s’approchant de son homologue colombien, il lui a déposé un baiser sur la tête, un geste perçu comme une bénédiction fraternelle et un sceau d’alliance. Par ce geste inattendu, les deux leaders d’Amérique latine ont affiché une position commune et résolument critique vis-à-vis d’Israël, appelant à la fin immédiate des hostilités.

Vers un nouvel axe latino-américain ?

Cette scène pourrait marquer un tournant dans la diplomatie latino-américaine sur la question palestinienne. La Colombie et le Brésil, deux poids lourds de la région, montrent ainsi leur volonté de porter une voix alternative au sein des instances internationales, en s’érigeant en défenseurs des peuples opprimés.

Si la faisabilité de l’envoi de troupes reste à confirmer et suscite déjà de nombreux débats, ce geste de solidarité a fait vibrer l’assemblée et pourrait bien redessiner les lignes de fracture géopolitique sur le dossier palestinien.